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En Inde, le système scolaire comprend quatre cycles : primaire [lower primary] (6 à 10 ans), primaire supérieur [upper primary] (11 et 12 ans), secondaire [high] (13 à 15 ans) et secondaire supérieur [higher secondary] (17 et 18 ans). …

La scolarisation est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 14 ans.

L’école RAJA SHIVNARAYAN SINGH VIDYA MANDIR PUBLIC SCHOOL aidée par notre association couvre les niveaux 1 à 8 du primaire, du primaire supérieur et du secondaire.

Les élèves suivent pour l’essentiel un cursus commun (à part les différences de langue maternelle) jusqu’à la fin du secondaire. Une certaine dose de spécialisation est possible dans le secondaire supérieur. Partout dans le pays, les élèves doivent apprendre trois langues (à savoir l’anglais, l’hindi et leur langue maternelle) sauf dans les régions où l’hindi est la langue maternelle et dans certaines filières

Les dépenses du Gouvernement de l’Inde pour l’enseignement scolaire se montent à 4,5% du PIB, ce qui est considéré comme très faible.

Les 28 états fédéraux du pays ont chacun leur propre ministère de l’éducation qui gère son propre système scolaire avec ses propres manuels et son propre système d’évaluation. Cela induit de fortes disparités.

Toutefois il existe un organisme national qui joue un rôle clé dans l’établissement des politiques et des programmes, c’est le « Conseil national pour la recherche et la formation pédagogiques » (NCERT), chargé de préparer un « Cadre national des cursus scolaires » [National Curriculum Framework]. Il a son homologue au niveau de chaque État, le « Conseil pour la recherche et la formation pédagogiques de l’État » (SCERT). Ces organismes proposent des stratégies éducatives, des programmes scolaires et des méthodologies d’évaluation aux ministères de l’éducation des différents États. Les SCERT suivent généralement les directives du NCERT, mais les États ont une latitude importante pour les appliquer au système éducatif.

Chaque État a trois sortes d’écoles qui suivent le cursus de l’État.

  • Le gouvernement gère ses propres écoles sur des terrains et dans des locaux qui lui appartiennent, avec du personnel payé sur ses fonds propres. Celles-ci sont généralement connues sous le nom d’« écoles du gouvernement » [government schools]. Les frais de scolarité y sont très réduits mais toujours insupportables pour les plus démunis.
  • Puis il y a des écoles privées qui opèrent dans leurs propres locaux, sur leur propre terrain, et dont les professeurs sont payés par l’établissement. Les frais de scolarité y sont élevés ; ces écoles s’adressent surtout aux familles des classes moyennes urbaines et aisées.
  • La troisième catégorie comprend des écoles qui reçoivent une petite subvention du gouvernement bien qu’elles aient été créées par des organismes privés sur leur propre terrain et dans leurs propres locaux. Les professeurs sont aussi payés par l’établissement. La subvention est destinée à réduire les frais de scolarité et permet aux familles pauvres d’y envoyer leurs enfants.
    L’école RAJA SHIVNARAYAN SINGH VIDYA MANDIR PUBLIC SCHOOL aidée par notre association est dans cette catégorie et grâce à notre intervention est entièrement gratuite pour les enfants.

Depuis quelques années, l’Inde atteint un taux de scolarisation de plus de 95% entre la première et la huitième année et enregistre particulièrement une forte augmentation de filles. Le nombre d’inscriptions entre les écoles publiques et privées a un rapport de 73 et 27%. Cependant, dans les zones rurales, ce ratio est plus élevé (rapport de 80 et 20%). Parmi ces écoles privées, un tiers reçoit des « aides » publiques.

Bien que, quantitativement, l’éducation en Inde se rapproche de celle des pays développés, la qualité de l’enseignement public est remise en cause, notamment parce que 25 % des enseignants sont absents chaque jour et les moyens sont insuffisants. Alors que plus de 95 % des enfants fréquentent l’école primaire, seuls 40 % des adolescents indiens fréquentent l’école secondaire (de la 9e à la 12e année).

Le manque de ressources et les absences des enseignants dans l’école publique conduit à la valorisation des écoles privées.

De fortes disparités demeurent au niveau de la qualité de l’enseignement y compris au sein des écoles privées.